Communiqué de Presse – Plan Social dans les CRC

Le syndicat +Libres, majoritaire à Canal+, a pris note ce matin de la volonté de la Direction de fermer le Centre de Relation Clients de Saint Denis et de flexibiliser l’organisation du travail du centre d’appel de Rennes, notamment les horaires de travail.

Confronté depuis de nombreux mois à une perte historique d’abonnés et à une forte dégradation de son image, Canal+ doit maintenant élaborer une stratégie claire de reconquête.

+Libres demande à la direction du Groupe de tenir les promesses d’investissement faites il y a près de deux ans par notre actionnaire.

La succession de plan d’économies améliore les résultats financiers à court terme mais obère l’avenir.

 

Comme pour iTELE il y a quelques mois, les licenciements cachent une absence de stratégie et les salariés ne peuvent constituer la seule variable d’ajustement.

Des centaines d’emplois sont en jeu et nous regrettons la brutalité de cette annonce. Dans un Groupe où les risques psychosociaux sont élevés, nous appelons la direction à la plus extrême vigilance face à la détresse des salariés.

+Libres sera vigilant et déterminé dans la défense des salariés et de l’entreprise et exigeant face à la Direction, dans les difficiles négociations à venir.

Participation, Intéressement le tribunal décidera !

En violation de toute règle morale et juridique, la direction a décidé de ne pas respecter l’accord d’intéressement qu’elle avait pourtant signé au mois de juin dernier !

La nouvelle règle de calcul, que nous contestons, a réduit considérablement, 6 fois moins, le montant qui versé à chacun.

Malgré nos tentatives de conciliation, la direction a persisté à ne pas respecter cet accord.

Vos syndicats ont donc été contraints de saisir unitairement la justice pour que tous les salariés soient rétablis dans leurs droits.

L’audience s’est tenue le mardi 2 mai à 14h au tribunal de Grande Instance de Nanterre.

La décision du tribunal sera rendue le 13 juin, nous vous tiendrons bien entendu informés !

Le bonneteau des BSO

Comme vous le savez sans doute, ce sont près de 500 cadres du Groupe qui perçoivent une part de rémunération variable sur forme de « Bonus sur Objectifs ».

 

Ces primes d’objectifs, strictement encadrées par la loi, ont un caractère contractuel qui engagent l’employeur à les verser aux salariés concernés dans les conditions prévues entre les parties et révisées chaque année.

A Canal, le BSO se décompose en trois parties liées aux résultats du Groupe, aux résultats de votre entité et enfin à vos objectifs individuels fixés en début d’année par votre manager.
Il s’avère que cette pour l’exercice 2016, non seulement la plupart des managers concernés ne se sont pas vu attribuer d’objectifs individuels, mais qu’en plus, les objectifs Groupe et entités n’ont pas été communiqués, voire tout simplement pas définis.

Tout cela aurait pu être sans conséquence si la Direction, consciente de ce manquement, avait appliqué la loi qui, à jurisprudence constante précise qu’en l’absence d’objectifs préalablement établis, chacun doit se voir attribuer l’intégralité de sa prime.

 

Or, une fois de plus, ce n’est ni l’éthique ni le droit qui ont prévalus, puisque la direction a décidé unilatéralement, comme confirmé lors d’un Comité d’Entreprise, de passer d’un système de rémunération variable fondé sur des critères d’évaluation précis et vérifiables à un système de primes discrétionnaires.

C’est ainsi qu’au titre de l’exercice 2016, seuls 60% du montant des primes ont été distribués, sans explication !

 

Compte-tenu du fait que ce dispositif relève du contrat de travail et non d’un accord collectif négocié par les syndicats, la contestation de ce dysfonctionnement ne pourra être qu’individuel.

 

Cependant, si vous êtes concernés et souhaitez être rétablis dans vos droits, nous vous invitons à nous contacter pour des conseils juridiques et envisager de regrouper nos actions.

Négociation Annuelle Obligatoire 2017 : Zéro % d’augmentation !

 

Le 12 Novembre 2015 à l’Olympia, de belles promesses :

« Cette maison CANAL est belle, inventive, et symbolise le développement de la culture française. Je suis prêt à mettre 2 milliards pour que CANAL se développe, je vais me battre mais je ne peux pas le faire seul, j’ai besoin de vous ».

Chaque pôle, chaque équipe, chaque salarié s’est pourtant investi à 200% !

Janvier 2017, des constats déplorables :

  • Mépris des salariés et de leurs représentants
  • Absence de dialogue social : la direction a été condamnée au tribunal pour des délits d’entrave commis dans toutes les instances
  • Absence de négociation de bonne foi
  • Destruction de valeur et de l’emploi
  • Une Enquête RPS (risques psychosociaux) très alarmante
  • Non-respect de la charte éthique
  • iTELE à terre, la plus longue grève de l’histoire de l’audiovisuel privé

En remerciement, la direction ne prévoit pas de budget pour les augmentations individuelles.

Le grand gâchis

C’est la mort dans l’âme et les yeux plein de larmes que les salariés d’iTELE ont repris le travail après 31 jours de grève. Pendant plus de 4 semaines, ils se sont battus pour l’indépendance, la déontologie et l’éthique. Des valeurs qui sont l’identité de notre Groupe.

Aucun salarié ne souhaitait partir, c’est quasiment la seule option que la direction a bien voulu négocier. Le résultat est un immense gâchis. Comment ne pas être alarmés et amers de voir partir des talents et une chaine en ruine après 17 ans d’existence ?

+Libres tient à faire part de sa profonde émotion après les difficiles semaines écoulées. La crise traversée à iTELE est une première dans le Groupe Canal+.

Après un tel traumatisme, nous sommes très inquiets des conditions de travail de ceux qui ont choisi de rester et de tous ceux qui collaborent avec eux au quotidien. Nous restons vigilants et attentifs et entendons utiliser tous les moyens dont nous disposons pour que soit respecté le droit et la dignité de chaque salarié de notre Groupe.

Depuis 15 mois, nous n’avons cessé de demander quel était le projet éditorial et stratégique de la Direction pour notre chaine d’information. Malgré les promesses et les grandes phrases, nous constatons qu’aujourd’hui, personne n’est en mesure de présenter un projet cohérent.

Et si la situation d’iTELE n’était que le miroir grossissant de la situation d’une grande partie du groupe ? Bien que les équipes de la distribution aient repensé entièrement l’offre au prix d’un effort intense et reconnu, la Direction peine à affirmer sa stratégie pour le groupe Canal+. De plus, les nouvelles organisations mises en place doivent être comprises et partagées avec les équipes.

Au niveau de Vivendi, la stratégie est également floue. Depuis 2015, Vivendi a beaucoup dépensé pour acquérir ou prendre des participations importantes : Dailymotion, Radionomy, Gameloft, Telecom Italia, Ubisoft. Mais les exemples concrets de synergies restent rares et la finalité de ces investissements incertaine. Si nous comprenons l’intérêt d’un rapprochement entre Vivendi et Havas pour l’actionnaire principal de ces deux groupes, nous restons très sceptiques sur la création de valeur pour Canal.

Il est temps de définir une ligne stratégique pour notre Groupe, il est essentiel d’en clarifier la gouvernance et d’y associer les salariés. Cela passe nécessairement par le rétablissement de la confiance avec les instances représentatives du personnel. Nous attendons sur ce point, un geste fort de la Direction, un engagement à respecter et à faire respecter le droit au sein du Groupe, à établir les conditions d’un dialogue social constructif et transparent.

Elections professionnelles: l’heure du choix

Le 3 juin débutent les élections des représentants du personnel et il appartient à chacun d’entre nous de s’impliquer et de se mobiliser pour soutenir l’action syndicale au sein de notre entreprise.
A quelques jours de la décision de l’autorité de la concurrence et face à un avenir incertain, il est primordial que notre Direction soit challengée par un contrepouvoir objectif, indépendant et capable d’apporter des solutions constructives.
+LIBRES, syndicat autonome, libre de toute directive nationale, représente cette indépendance dans le paysage syndical du Groupe Canal+.
Depuis 2003 +LIBRES n’a jamais cessé d’interroger la Direction sur les choix stratégiques, les réorganisations, la politique managériale. Suite aux propos très inquiétants tenus par notre actionnaire, le 17 mai dernier les élus du Comité d’Entreprise ont initié une procédure de droit d’alerte. +LIBRES, syndicat majoritaire dans cette instance, a largement pesé dans cette décision exceptionnelle dans l’histoire du Groupe. Sur le plan social, +LIBRES est toujours force de proposition et est à l’origine des accords tels que, qualité de vie au travail, égalité hommes/femmes, télétravail, handicap.
Toutes ces années nous ont permis d’acquérir et renforcer l’expérience et la légitimité nécessaires pour défendre les intérêts individuels et collectifs dans toutes les instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT, Comité de Groupe). Nous écoutons et respectons la parole de chacun et les opinions de tous. Nous décidons de manière collégiale, en concertation avec nos adhérents et sans injonction d’une instance bureaucratique nationale.
Aujourd’hui, face aux difficultés que notre Groupe rencontre et soucieux de la pérennité de notre industrie et de nos emplois, +LIBRES reste plus que jamais vigilant, engagé et motivé pour agir dans l’intérêt de tous les collaborateurs et pour adresser un message clair à nos dirigeants ainsi qu’à notre actionnaire.

Nous comptons sur votre soutien pour poursuivre nos actions.

À partir du vendredi 3 JUIN à 9h00
VOTEZ +LIBRES !

Après 100 jours, le premier bilan

Après une rentrée sur fond de censures et d’une presse dévastatrice, nous restons impatients de retrouver le chemin de la sérénité et celui annoncé de la croissance.

Pourtant, pour la plupart d’entre nous, les perspectives d’avenir restent floues voire même inquiétantes.

Nous voulons y croire car nous le savons tous, la pérennité de nos emplois dépend de la survie et de l’avenir du Groupe. En cette fin d’année, +Libres a souhaité faire un premier bilan et le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est guère réjouissant.

Depuis 3 mois, nous questionnons notre Direction sur ce que nous avons pu lire dans la presse, apprendre à l’Olympia, ou tout simplement entendre bruisser dans les couloirs et force est de constater que les réponses sont, la plupart du temps, très évasives.

Voici une synthèse non exhaustive des sujets que nous avons abordés.

2 milliards d’euros…… ça fait rêver mais ne soyons pas naïfs ! Cet investissement n’est pas un don, il s’agit bien d’un prêt. Nous n’avons pas pu obtenir les modalités de ce montage financier pas plus que la durée de son remboursement. En fait, Vivendi nous autorise à accélérer nos projets de développements et d’i investissements, notamment le déploiement de la nouvelle génération de décodeurs et la reconquête des droits sportifs qui nous font cruellement défaut.

Seulement voilà, le projet de la nouvelle génération de décodeurs initié par l’ancienne Direction et qui était sur le point d’être déployée vient d’être stoppé net. Une filiale du Groupe Bolloré chargée d’auditer le projet, aurait jugé la technologie inadaptée aux enjeux et récupèrerait à son actif le projet et le budget. Assiste-tt-on à une externalisation de la réflexion stratégique et des prises de décisions ?

Les droits sportifs ? CANAL+ vient de perdre la Premier League au profit d’Alice qui n’a pas hésité à aligner environ 100 millions d’euros par an pour l’acquérir et qui est déterminée à se positionner comme un acteur incontournable dans les médias. Les autres droits sportif s dits « majeurs » ne peuvent malheureusement se renégocier que dans 2 ans dans le meilleur des cas. La semaine dernière des analystes financiers évoquaient le rachat de beIN Sports par CANALL+. Il ne reste plus qu’à espérer que le propriétaire d’Altice ne soit pas lui aussi en pourparlers avec les Qataris.

250 millions d’euros pour H2O ? Le Groupe CANNAL+ se retrouverait engagé à produire des émissions avec la société de production appartenant à Cyril Hanouna à hauteur de 500 millions d’euros par an pendant 5 ans. « Touche pas à mon sport » à l’antenne depuis peu, est bien facturée à D8 mais la prestation technique assurée en interne n’a pas pour autant vu son budget augmenter. C’est donc une heure supplémentaire de direct produite au quotidien, mutualisée avec les moyens de « Touche pas à mon poste ». A partir de janvier, c’est « La Grosse Emission » initialement produite en interne qui va être confiée à H2O. Le coût de production augmente (marge producteur oblige) et Comédie+ paye la facture ! Quelles autres émissions vont lui être confiées ? +Libres n’a pas pu obtenir à ce jour les détails de cet accord.

Vincent Bolloré a dénoncé notre trop grande dépendance aux productions externes. Est-il en train de changer d’avis ?

Que dire de la relance d’iTélé dont les salariés ont été très récemment sollicités pour créer des groupes de travail et réfléchir collectivement sur le devenir de la chaine ? Si la démarche semble louable, une question reste en suspens : était-il nécessaire d’évincer la précédente Direction pour entamer 3 mois plus tard une réflexion collaborative ? Où est le projet de développement évoqué en CE fin septembre ? En vue de l’éventuelle arrivée de LCI en gratuit, +Libres s’inquiète de l’absence de réflexion sur ce sujet.

Nous avons pu constater l’omniprésence du recours aux services Havas sous couvert de la sacro-sainte « synergie » devenue le maître mot de tout projet entrepris au sein du Groupe. Mais celui-ci s’opère la plupart du temps en dehors de tout appel d’offre et donc de toute règle de gouvernance. Des « cousins » nous répond-on qui sont en fait très éloignés puisque si nous partageons bien un même actionnaire, Havas ne fait partie ni du Groupe CANAL+ ni de Vivendi.

Comment ne pas continuer de s’interroger sur l’absence des Guignols dans l’émission phare et emblématique des tranches en clair de CANAL+ ? Le Grand Journal peine à trouver ses téléspectateurs et les audiences, amputées de leurs marionnettes historiques, restent décevantes. Si la Direction semble assumer le manque à gagner en recettes publicitaires, et dit vouloir laisser du temps à l’émission pour trouver son public, +Libres déplore à travers cette décision, la dégradation de l’image de CANAL+ qui constitue une perte de valeur pour notre Groupe.

+Libres a également souhaité clarifier la position de STUDIOCANAL vis-à-vis de Mars Distribution dans laquelle Vivendi vient de prendre une participation de 30% (épongeant ainsi une grande partie les dettes de cette société) et des éventuels conflits d’intérêt que cela pourrait représenter à l’avenir. Mais sur ce sujet, comme sur les autres, la Direction reste floue lors des réunions du CE et ne semble pas décidée à consulter les élus sur ces choix stratégiques alors même que c’est une obligation légale, et ce, malgré nos demandes insistantes.

+Libres vous invite d’ailleurs à consulter l’intégralité des procès-verbaux de ces réunions, vous y découvrirez la réalité des débats.

Nous aurions aimé finir cette communication sur une touche positive en vous parlant de la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) mais malheureusement les nouvelles ne sont guère plus réjouissantes. La prochaine réunion a lieu aujourd’hui… Nous allons pouvoir vérifier si le dialogue social, annoncé comme un des piliers de la nouvelle Direction, s’inscrit lui aussi dans le chapitre des promesses non tenues.

CANAL+ « sauce Bolloré », entre enthousiasme et méfiance

Le dernier CE a eu lieu jeudi 24 septembre. A cette occasion, +Libres, syndicat autonome et indépendant du Groupe CANAL+, a souhaité débuter la réunion avec cette déclaration:

« Suite aux annonces faites dans les différentes instances représentatives du personnel ainsi que diverses déclarations dans la presse, +Libres accueille avec enthousiasme la stratégie de développement du groupe et les moyens financiers annoncés pour assurer sa croissance.

Nous approuvons, entre autres, la réinternalisation des productions, l’achat d’un nouveau site pour les produire, la relance de l’offre commerciale, la stratégie de reconquête des droits perdus et la perspective de relance de notre chaîne d’information.

Nous ne pouvons que saluer ces décisions et resterons attentifs sur l’exécution et la réalisation de l’ensemble de ces points.

Nous avons également pris bonne note des déclarations concernant le renouveau du dialogue social et la volonté de porter une attention particulière aux bas salaires.

+Libres s’interroge toutefois sur les raisons qui ont conduit Vincent Bolloré à débarquer du jour au lendemain les principaux dirigeants du Groupe CANAL+ et s’inquiète du climat délétère qui s’est installé depuis au sein de l’entreprise. L’absence de communication autour de la crise que nous traversons génère de l’inquiétude et de l’incompréhension.

Nous ne préjugeons pas de la capacité de la nouvelle équipe dirigeante à piloter le groupe et espérons rapidement retrouver une ambiance sereine afin que les salariés puissent travailler dans un climat apaisé.

D’autre part, suite aux cas supposés de censure et soucieux de préserver notre liberté d’expression à travers l’ensemble de nos outils de communication, nous entendons rester vigilants sur la permanence de cette valeur fondatrice de l’identité du groupe. »

Communiqué du 15 Septembre 2015 – Canal+ sauce Bolloré

Suite aux annonces faites dans les différentes instances représentatives du personnel ainsi que diverses déclarations dans la presse, +Libres, syndicat autonome et indépendant du Groupe CANAL+, accueille avec enthousiasme la stratégie de développement du groupe et les moyens financiers annoncés pour assurer sa croissance.

Comment ne pas approuver, entre autre, la réinternalisation des productions, l’achat d’un nouveau site pour les produire, la relance de l’offre commerciale, la stratégie de reconquête des droits perdus et la perspective de relance de notre chaine d’information ?

Nous avons également pris bonne note des déclarations concernant le renouveau du dialogue social et la volonté de porter une attention particulière aux bas salaires. Des revendications que +Libres a d’ailleurs toujours défendues depuis 2003.

Nous ne pouvons, sur le fond, que saluer l’ensemble de ces décisions mais entendons rester vigilants sur ces points et jugerons ces promesses à l’aune de la réalité.

+Libres s’interroge toutefois sur la forme de cette prise de pouvoir et en particulier sur les raisons qui ont conduit Vincent Bolloré à « débarquer » du jour au lendemain les principaux dirigeants du Groupe CANAL+.

Nous dénonçons le climat délétère qui s’est installé depuis au sein de l’entreprise. L’inquiétude et l’incompréhension, mêlées à une certaine sidération, gagnent les esprits.

+Libres ne préjuge pas de la capacité de la nouvelle équipe dirigeante à piloter le groupe « au pied levé » mais déplore vivement, la brutalité avec laquelle Vincent Bolloré s’est imposé en balayant d’un revers de main le travail de tant d’équipes, qui pour la plupart n’avaient pas démérité.

+Libres espère que rapidement nous retrouvions une ambiance sereine afin que les salariés du groupe puissent travailler dans un climat sain et apaisé.

D’autre part, soucieux de préserver notre liberté d’expression à travers l’ensemble de nos outils de communication, +Libres restera vigilant sur la permanence de cette valeur fondatrice de l’identité du groupe.

Communiqué du 2 Juillet 2015 – Les Guignols de l’info

Suite aux différentes rumeurs parues dans la presse – et non démenties par notre Direction – selon lesquelles Vincent Bolloré aurait décidé d’arrêter Les Guignols de l’Info, +LIBRES (syndicat autonome et indépendant du Groupe CANAL+) s’interroge sur les réelles motivations d’une telle décision.

Si cette information était confirmée, elle constituerait une aberration commerciale et industrielle. Fort de ses bonnes audiences, ce rendez-vous quotidien attire de nombreux annonceurs, lui permettant de s’auto financer et d’être économiquement viable. Il n’y aurait donc aucun motif économique à mener un tel projet.

Sur l’aspect social, l’arrêt éventuel de l’émission entraînerait la suppression d’environ 300 emplois. De plus, les plateaux et les moyens techniques utilisés, étant mutualisés avec deux autres émissions – Groland et La Musicale – nous nous inquiétons de la pérennité de ces émissions.

Enfin, comme le montrent déjà les nombreuses réactions de soutien du monde médiatique et politique, ainsi que des abonnés, une telle décision serait désastreuse en terme d’image, de notoriété et constituerait atteinte à la liberté d’expression, et par voie de conséquence une rupture du contrat moral avec nos abonnés.